Outre l’arrêt de la reproduction (limitation de la taille de population), la stérilisation modifie le comportement et la physiologie de l’animal. Chez le mâle, une stérilisation précoce (avant la puberté) limite le comportement territorial et diminue la tendance au marquage (urine, griffage). Il est moins indépendant et devient plus affectueux. Les chaleurs des femelles s’arrêtent. Les changements hormonaux accompagnant la stérilisation peuvent provoquer une prise de poids, et augmente l’espérance de vie; l’animal fugue moins et réduit la taille de son territoire. Les risques de blessures dues aux combats entre animaux sont réduits, de même que les accidents routiers et la contamination par des virus (PIF, FIV, leucose, typhus, etc.).
Pour les femelles, la prise de pilules ou de piqûres contraceptives, qui bloquent le cycle de reproduction et fait disparaître les chaleurs, sont parfois utilisées comme une alternative à la stérilisation chirurgicale. La pilule, qui se présente sous la forme d’un comprimé (voie orale) une fois tous les 15 jours. Les injections, quant à elles, permettent de stériliser provisoirement une femelle sur de plus longues périodes. En général, leurs effets s’étalent sur 3 mois lors de la première injection, puis sur 5 mois si l’on poursuit régulièrement le même traitement. Étant incompatibles avec un état de gestation, elles doivent être administrées de préférence en dehors des périodes de chaleurs, sous peine de risques d’infections. Ces méthodes de stérilisation sont soupçonnées d’avoir des effets secondaires comportementaux et cancérigènes.