Le chat a tous les atouts d’un bon chasseur, sauf un : l’endurance à la course. Sa technique de chasse met donc en avant ses facultés de camouflage conférées par son pelage, créant un effet de surprise. Tapi contre le sol, il avance le plus près possible sans se faire repérer, observant silencieusement sa proie. Au moment qu’il juge opportun, il se jette sur sa victime pour l’immobiliser et la mordre au cou, lui brisant ainsi la moelle épinière.
Même s’ils sont friands de poissons, il est rare de voir un chat pêcheur, puisque généralement ceux-ci n’aiment guère l’eau (exception : le chat turc). Ce genre de proie étant rare et difficile d’accès, les chats profitent surtout des restes de cadavres de poisson laissé par les ours ou les loutres pour en consommer. En général, les proies les plus courantes sont de petits mammifères (rongeurs, insectivores…), des lézards, de petits oiseaux, voire des insectes.
Bien que ces présents soient peu appréciés de leurs destinataires, les chats offrent parfois des souris, oiseaux ou autres animaux à leurs maîtres, en les déposant devant les portes ou fenêtres de leur foyer.
Les chats domestiques qui ont la possibilité de chasser depuis leur jeune âge dévorent généralement leur proie (en entier ou en partie, selon leur appétit du moment). Un trait courant de la chasse est celui du jeu : beaucoup jouent avec leur proie avant de la dévorer ou de l’offrir, vivante ou morte, à leur maitre.